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  • Photo du rédacteurBernard Mananes

Quelles différences entre l'hypnose et la sophrologie ?

Dernière mise à jour : 2 mai 2019

Pour certains, la sophrologie n'est qu'une méthode de relaxation dérivée de l'hypnose. Mais pour d'autres, cette technique, développée par Alfonso Caycedo est beaucoup plus que cela.


Alfonso Caycedo, père de la sophrologie
Alfonso Caycedo

Le père de la sophrologie est Alfonso Caycedo, médecin psychiatre colombien, disparu en 2017. Au fil de sa patientèle, il est souvent confronté à des personnes en détresse profonde, victimes d'actions thérapeutiques nécessaires sans doute, mais violentes pour le patient ( comme les électro-chocs, courants à l'époque). Il décide alors vers les états modifiés de conscience et se tourne rapidement vers l'hypnose. Il fonde d'ailleurs, en 1959, à Madrid, la Société Espagnole d'Hypnose Clinique et Expérimentale.

Mais il trouve des limites à l'outil : elle revêt encore à cette époque un aspect mystérieux et la pratique de Caycedo ne colle pas avec les théories de l'hypnose d'alors. Il s'en éloigne et crée, en 1960, la sophrologie.


La sophrologie, fille de l'hypnose.

Au lancement de cette nouvelle technique, la sophrologie reste techniquement proche de l'hypnose, et c'est à partir d'un voyage qu'il effectue en Asie, et notamment en Inde, qu'il aperçoit le potentiel du Yoga, notamment, dans le développement de la sophrologie. Il découvre également le « tummo » qui permet d'accéder à des états de conscience modifié. Enfin, au Japon, il découvre le zen. Toutes ces expériences auront une influence majeure sur la sophrologie développé par Caycedo.

La place du corps lui apparaît alors comme centrale dans sa pratique, et c'est à ce moment qu'il développe les trois premiers degrés de la Relaxation Dynamique ou Relaxation Dynamique de Caycedo.

De fait, la sophrologie va faire de cette structure en trois degrés sa marque de fabrique, et ainsi, se détacher véritablement de l'hypnose pour devenir une thérapie à part entière. Elle s'intéresse au mental, au corps et aux émotions et va s'inscrire plus dans une démarche s'intéressant au bien-être de la personne qu'à la résolution pratique du problème pour lequel il consulte. Si l'on devait résumer, la sophrologie s'intéresse plus à la conscience alors que l'hypnose, elle, travaille plus au niveau inconscient. Clairement, là où l'hypnose recherche un état modifié de conscience, la sophrologie ne va pas faire cette recherche.

Quelles techniques utiliser : sophrologie ou hypnose ?

Pardonnez cette réponse mais... Les deux ! La sophrologie peut être d'une grande aide pour maîtriser certains penchants, mieux se connaître et mieux ce comprendre. L'hypnose, quant à elle, va être plus pertinente sur le travail des traumatismes, des phobies ( tout comme la PNL ), de boucles d'échecs.


De fait, il s'agira surtout pour vous d'être accompagné selon votre « carte du territoire ». Cessons, de fait, d'opposer les techniques et les usages : la bonne thérapie sera celle qui vous conviendra. Il est également important de savoir que nombre de sophrologues et d'hypnopraticiens sont formés à l'une et l'autre technique. Il est alors important de discuter, dès le premier rendez-vous, de l'approche que votre thérapeute pourra avoir avec vous.


Bernard Mananes

Bordeaux hypnoses

cabinet d'hypnose et de thérapie brève

345 avenue d'Arès, 33200 Bordeaux

06 21 57 06 18

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