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30% des internes ressentent des symptômes de stress post-traumatique suite à la crise du COVID-19

Un tiers des internes en médecine ressent des symptômes de stress post-traumatiques selon une étude publiée, ce vendredi, par l'Intersyndicale Nationale des Internes ( Insi ).



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Le grand malaise des internes à la lumière du COVID-19

Conséquences délétères de la crise du COVID-19 sur les internes


On savait que la crise du COVID-19 avait mis à rude épreuve le système hospitalier français. Mais, alors que la " première vague" semble s'éloigner et que le pays reprend son souffle, il apparaît que certains effets délétères commencent à apparaître.


Prévalence élevée de symptômes de stress, d'anxiété et de dépression chez les internes


Ainsi, on apprend par une étude ( à retrouver sur ce lien ) de l'Insi que 30 % des internes en médecine connaissent des symptômes de stress post-traumatique et près de la moitié ( 47 %) des symptômes d'anxiété et 18% des symptômes dépressifs. L'intersyndicale s'alarme à juste titre des traces que pourrait laisser sur ces jeunes professionnels l'épisode épidémique. Cette étude a été réalisée entre le 20 mars et le 11 mai auprès de 892 médecins en formation.

L'étude pointe que ces futurs professionnels se sont retrouvés en première ligne dans la lutte contre le COVID-19, avec parfois, très peu d'informations et de recul face à un virus nouveau, le manque d'encadrement, la prise en charge de malades dans un état souvent très grave et la surcharge de travail.


Pression et surcharge de travail pour les internes en première ligne contre le COVID-19


A l'arrivée, "des cauchemars, l'impression de ne pas y arriver, de ne pas pouvoir en parler..." Cette problématique, j'ai pu la sentir, de manière plus personnelle, lorsque j'ai pu accompagner avec l'hypnose certains soignants par visioconférence. Souvent, le même malaise, le même sentiment parfois de se sentir " impuissants", alors que, bien sûr, leur travail, dans ces conditions, était admirable, et continue de l'être.


Leur mission, rappelons qu'ils représentent 44% des médecins hospitaliers en France, n'a jamais été simple et le stress fait, d'une certaine manière, partie de leurs quotidiens, mais les proportions atteintes et démontrées par cette étude montrent, m'est avis, un degré jamais atteint dans la difficulté de réaliser leur métier.


Appel à des mesures concrètes pour soulager les internes

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a promis un travail de fond sur l'hôpital et une augmentation des budgets. Espérons que cela ne soit pas un vain mot et que, bientôt, des mesures concrètes, datées et chiffrées puissent soulager un fardeau sans cesse plus lourd.






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