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La peur du jugement : s’en libérer pour vivre

  • Photo du rédacteur: Bernard Mananes
    Bernard Mananes
  • il y a 7 jours
  • 4 min de lecture

Souvent on affirme, bravache, qu’on se moque bien du regard des autres. Mais qui peut jurer n’avoir jamais ravalé une opinion, renoncé à une tenue, camouflé une émotion, simplement par crainte d’un froncement de sourcil ou d’un sourire en coin ? Le jugement d’autrui est un poison discret. Il ne tue pas, mais il enserre. Il ne frappe pas, mais il sape doucement l’élan vital, l'envie d'être soi.


Jeune adulte anxieux se tenant à l’écart, observé par un groupe de personnes qui chuchotent et le jugent du regard. Illustration évoquant la peur du jugement social et l’isolement émotionnel.
La peur du jugement est une de nos peurs les plus ancrées.

Cette peur est ancestrale, comme un reste d’un instinct tribal qui, autrefois, nous assurait la survie. Être rejeté du groupe signifiait littéralement mourir de froid, de faim ou de solitude. Aujourd’hui, nous avons le chauffage, Uber Eats et les soirées Netflix… mais notre cerveau, lui, continue de réagir comme s’il fallait impérativement plaire à la tribu sous peine d’exil.


La peur du jugement : un héritage tenace


Le neurobiologiste David Eagleman l’explique : notre cerveau émotionnel est mille fois plus rapide que notre pensée consciente. Il agit avant que nous ayons le temps de raisonner. Ainsi, même en sachant rationnellement que l’opinion d’un collègue ou d’un inconnu croisé au supermarché n’a aucune importance, nous pouvons nous retrouver paralysés à l’idée d’être mal perçus. Ajoutons à cela une éducation souvent fondée sur la conformité : que ce soit à l'école, dans l'entreprise, il faut être poli, ne pas déranger, rester dans le rang. À l’école, les élèves sages sont félicités, les rêveurs et les bavards recadrés. Peu à peu, la spontanéité recule. L’élan cède la place à la prudence. Et nous maquillons notre authenticité d’un sourire convenu.


Quand le regard de l’autre devient une cage


La peur du jugement n’est pas un simple inconfort social. C’est une fabrique à renoncements. Elle installe une voix intérieure, critique, féroce, parfois même tyrannique : « Tu vas dire une bêtise », « On va se moquer de toi », « Tu n’es pas légitime ». L’écrivain Charles Pépin parle de cette voix comme d’un double cruel qu’il faut apprendre à apprivoiser. Tant que cette voix dicte notre conduite, nos rêves restent à quai. Mais qui est ce "tu" ? Qui est cette voix ? Qui parle en nous ?


Cette voix, elle nous pousse à vouloir plaire à tout prix. On devient ce que les autres attendent, à coups de concessions minuscules mais continues. Et à force de lisser les angles, c’est notre identité même qui s’efface. Les projets audacieux, les idées folles, les prises de parole sincères : tout cela reste enfermé dans un tiroir marqué « plus tard, quand je serai sûr de moi ».


Sortir de la prison invisible : les thérapies brèves à la rescousse


Heureusement, cette peur n’a rien d’une fatalité. Elle peut être contournée, transformée, apprivoisée. Les thérapies brèves — hypnose, approche stratégique, thérapie orientée solutions — proposent un chemin non pas de longue introspection, mais de reconquête immédiate.


L’hypnose, par exemple, agit là où se loge la peur : dans l’inconscient. Elle permet de reprogrammer les associations anciennes (« si je parle, je risque d’être rejeté ») et d’installer de nouveaux repères. L’objectif ? Se sentir en sécurité intérieure, quels que soient les regards extérieurs. Milton Erickson, père de l’hypnose moderne, affirmait : « L’inconscient est un réservoir de ressources. » Encore faut-il oser y puiser.


La thérapie stratégique, quant à elle, agit comme un jeu d’échecs comportemental : en modifiant les réactions, elle déjoue les schémas automatiques. Si parler en public provoque une angoisse, on commence par dire une phrase lors d’une réunion. Puis deux. Puis trois. Le cerveau apprend, comme un enfant : par l’expérience, non par la théorie.


Et l’approche orientée solutions ? Elle pose une question simple et redoutable : « Quand cette peur n’est-elle pas là ? » En s’appuyant sur les moments de confiance déjà vécus, elle construit des points d’appui. Parce qu’on ne bâtit pas une confiance en soi abstraite, mais une confiance enracinée dans du vécu.


Vers une liberté intérieure retrouvée


La vérité, c’est que les autres pensent beaucoup moins à nous que nous le croyons. Comme l’écrivait Mark Twain avec malice : « J’ai connu beaucoup d’ennuis, dont la plupart ne sont jamais arrivés. » La peur du jugement est souvent une fiction bien écrite, mais qui ne se réalise jamais. Et quand bien même elle se réalisait… faut-il vraiment remettre son destin entre les mains de ceux qui vous jugent sans vous connaître ?


Retrouver sa liberté, ce n’est pas devenir imperméable. C’est apprendre à choisir ce qui compte. Ce n’est pas se débarrasser du regard des autres, mais ne plus en faire la boussole de sa vie. Être imparfait, c’est déjà exister pleinement. Cultiver l’autodérision, c’est désamorcer l’arme du sarcasme. S’entourer de relations saines, c’est cesser de mendier l’acceptation là où elle ne viendra jamais.


Etre soi, c’est déjà une forme de courage


Nous sommes nombreux à chercher à être aimés… mais trop peu à chercher à être vrais. Pourtant, l’authenticité attire davantage que la conformité. Le monde n’a pas besoin de copies bien léchées, mais d’âmes vivantes. La peur du jugement ne disparaît jamais totalement. Mais elle peut devenir un murmure lointain, à peine audible, lorsque notre voix, elle, prend de l’ampleur.


Et vous, qu’avez-vous remis à demain, par peur de ce que l’on dira ? Peut-être est-il temps de cesser d’attendre un feu vert du monde. La route est à vous. Personne ne la parcourra à votre place. Comme le disait Oscar Wilde : " Soyez vous même, tous les autres sont déjà pris".


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