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Comprendre et apprivoiser nos peurs : un levier pour grandir

  • Photo du rédacteur: Bernard Mananes
    Bernard Mananes
  • 28 mai
  • 3 min de lecture

La peur est souvent décrite comme une émotion négative à combattre ou à éviter. Pourtant, elle est avant tout un signal. Un message que notre corps et notre esprit tentent de nous transmettre. Mieux la comprendre, c’est s’offrir la possibilité de transformer un frein en force. Explorons le véritable rôle de la peur, ses origines, et les moyens concrets de l'apprivoiser pour évoluer.



Illustration stylisée représentant un jeune homme en détresse émotionnelle, la main sur le visage, entouré de symboles visuels de peurs courantes : une araignée, un avion, un fantôme, un bâtiment en flammes et un point d’interrogation. Les tons sont sobres, évoquant l’anxiété et l’introspection, en lien direct avec le thème de la peur abordé dans l’article.
La peur est une réaction naturelle


La peur, compagne invisible et universelle


La peur est une émotion que tout le monde connaît. Elle peut surgir brutalement ou s’installer insidieusement, jusqu’à parasiter nos choix. Dans nos sociétés, elle n'est plus seulement la réaction à un danger physique imminent, mais souvent la manifestation de blessures psychiques, de croyances limitantes ou de conditionnements anciens. Plutôt que de la fuir, il est essentiel d’apprendre à l'écouter.


Décoder la peur : entre biologie et psychologie


Une réaction biologique archaïque

Nous naissons avec la peur. Elle est inscrite dans notre système nerveux, comme un radar de survie. Elle active le "mode urgence" de notre corps, nous prépare à fuir, à attaquer, ou à nous figer. Cette réaction primitive a été vitale pendant des millénaires. Mais aujourd'hui, le danger ne vient plus d'un prédateur tapi dans l'ombre, mais d'une prise de parole en public, d'un entretien d'embauche ou d'un changement de vie. Le cerveau, pourtant, réagit souvent comme s'il était encore en terrain hostile.


Peurs rationnelles et peurs irrationnelles

Il existe un écart entre les peurs rationnelles – face à un danger réel – et les peurs irrationnelles, souvent réactivées par des souvenirs, des croyances ou des traumatismes enfouis. Cette distinction est essentielle : toutes les peurs ne méritent pas le même traitement.


Aux racines de nos frayeurs


L'enfance comme matrice des peurs

Dès l’enfance, nous enregistrons des signaux de danger. Un parent anxieux, une expérience brutale ou un manque d’amour peuvent marquer durablement notre manière de percevoir le monde. La peur s’imprime dans la mémoire émotionnelle. Et parfois, elle réapparaît démesurée, injustifiée, mais puissante.


Le poids des automatismes émotionnels

C'est parce que notre cerveau limbique, qui gère les émotions, agit plus rapidement que notre pensée rationnelle. On réagit avant de comprendre. Ces automatismes, bien que protecteurs à l'origine, deviennent des carcans si on ne les interroge pas.


Quand la peur devient un frein


La zone de confort, un refuge illusoire

Rester dans sa zone de confort, même quand elle est insatisfaisante, est souvent une stratégie dictée par la peur. Le changement fait peur. L’inconnu inquiète. Alors on stagne, on évite, on rationalise.


Les masques de la peur

Cette peur de bouger peut se déguiser en perfectionnisme, en besoin de contrôle ou en procrastination. Le problème, ce n’est pas la peur elle-même, mais le fait qu’elle gouverne nos choix.


Des outils pour apprivoiser


L'efficacité des thérapies brèves

Les thérapies brèves offrent des réponses concrètes. L’EMDR permet de retraiter des souvenirs traumatiques. L’hypnose, que je pratique dans mon cabinet à Bordeaux, accède à l’inconscient pour reprogrammer certaines croyances. Les TCC aident à affronter progressivement ce qui fait peur, à changer nos réactions automatiques.


L'exposition graduelle : réhabituer le cerveau

Dans cette même logique, l’exposition graduelle est une stratégie redoutable : affronter ses peurs petit à petit, réhabituer le cerveau à la réalité.


Pleine conscience et stabilité intérieure

La méditation et la pleine conscience, elles, nous apprennent à accueillir nos sensations, à cesser la fuite en avant, à retrouver une forme de stabilité intérieure.


Faire de la peur une alliée


Le courage, fruit d'une peur surmontée

Le courage ne naît pas de l’absence de peur, mais de l’action malgré elle. Nos peurs nous parlent de nos limites, réelles ou imaginaires. Elles peuvent nous montrer où se situent nos zones de croissance.


Suivre la peur comme un fil

Lorsque quelque chose nous effraie tout en nous attirant, c’est souvent le signe que c’est là que se trouve notre prochaine étape. Plutôt que de chercher à éliminer la peur, il faut apprendre à danser avec elle. Elle peut devenir un capteur, un indicateur, un aiguillage vers ce qui a du sens.


De la peur à la liberté


La peur n’est pas une ennemie. C’est une émotion, un signal, un professeur parfois exigeant mais toujours sincère. En la regardant en face, en l’écoutant, en la comprenant, nous pouvons la transformer. Et, paradoxalement, c’est dans cette vulnérabilité assumée que réside la véritable puissance.

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Contact :

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